JEUX
JEUX D'EXTERIEUR
Jeux d'extérieur ou jeux de plein air peuvent sous-entendre "sport".
La distinction entre les sports et les jeux est une question qui ne fait pas l'objet d'un accord général.
Les sports sont plutôt physiques et réels ; les jeux sont plutôt mentaux et symboliques (virtuels).
On pourrait arguer, argumenter longuement sans trouver de définition satisfaisante.
Je m'en tiendrai donc au semblant de définition exposé au début de mes "Généralités", à savoir :
On pourrait définir le jeu comme une activité de loisirs d'ordre physique ou bien psychique, soumise à des règles conventionnelles, à laquelle on s'adonne pour se divertir,
tirer du plaisir et de l'amusement.
Si nous prenons pour exemple des jeux comme les "échecs" ou le "scrabble", ou même certains jeux vidéo ayant acquis une réelle dimension sportive, avec entraînement, tournois, championnats, spectacles, argent, fatigue physique, etc., ils ont perdu toute notion de "jeu", tout comme, à l'inverse, la course peut n'être pratiquée qu'à titre de jeu, sans esprit de compétition.
Un autre élément à citer est la part de hasard : pour les sports, l'imprévisibilité est assurée par le nombre des protagonistes et l'étendue de leurs possibilités (qui caractérise leur maîtrise du jeu). Ils sont donc généralement moins aléatoires.
Il semble qu'il faille plutôt rechercher du côté de la motivation du joueur : lorsqu'il agit pour son seul plaisir dans l'action ou pour s'entraîner, on parlera plutôt de jeu, tandis que s'il agit dans un cadre de comparaison ("match" en anglais), son plaisir en termes de résultat, il est un sportif.
Cependant, le sportif s'amuse aussi et le joueur trouve une part de plaisir dans le résultat.
Le sport (individuel ou collectif) reste élitiste : il favorise certains et exclut d'autres, les débutants n'ayant pas de fortes capacités physiques ne trouvent leur place ni sur le terrain, ni dans les vestiaires, alors que le jeu tient compte de chaque joueur.
Je vais me contenter de vous citer une quelques jeux d'extérieur, (dont certains n'ont rien avoir avec des chiffres ou des nombres !), jeux que vraisemblablement vous connaissez déjà, et qui vous amusent ou vous ont amusé durant votre jeunesse, mais vous pourrez toujours cliquer sur leur nom au cas où...
Après ces quelques trouvailles sur Internet, je vais m'aventurer dans ma mémoire, à la recherche de souvenirs de ma propre enfance. A l'époque (merci d'oublier mon âge), nous jouions plus volontiers dehors, et inventions constamment des jeux qui ne nécessitaient pas de matériels compliqués (ce qui ne nous empêchait pas de jouer avec des jeux déjà existants, comme le "jokari", "le diabolo" etc.).
En voici donc quelques autres que nous pratiquions à l'époque.
Jeux de pions 1) "Foot" : nous tracions grossièrement un stade de foot à la craie, avec les buts. Chacun des 2 joueurs avait un pion (un noir, et l'autre ayant le blanc). Au centre était positionné le "ballon" représenté par un pion plus petit. Chacun poussant son pion par une chiquenaude, à tour de rôle, devait frapper le ballon dans la direction du but adverse. Le joueur risquant d'être en difficulté revenait (par ce procédé de chiquenaude) dans ses buts pour se positionner afin d'arrêter le tir adverse. |
2) Circuit : après avoir tracé un circuit au sol, chaque joueur avançait son pion (comme au foot), en prenant soin de ne pas sortir de la route (sinon retour en arrière) ; chacun jouant à tour de rôle, le vainqueur était celui qui terminait premier son parcours.
Bien entendu, ces jeux de "pions" peuvent se pratiquer à l'intérieur ("indoor" diraient les Anglais), mais à condition d'avoir un tapis avec des motifs le permettant, mais surtout sans faire de tracé intempestif sur le plancher ou la moquette !!!
Jeux de billes
1) Billes au pot : chaque joueur avait le même nombre de billes. Chacun, à tour de rôle, jetait un nombre de billes fixé d'un commun accord, vers un trou, un "pot" situé à environ 4 ou 5 mètres. Celui qui avait "rentré" le plus grand nombre de billes avait la main, et tentait, par chiquenaude, de rentrer dans ce pot les billes sorties. Au premier échec, c'est le joueur suivant qui prenait la main, etc., jusqu'à ce que toutes les billes soient "au pot". Celui qui rentrait la dernière bille empochait la totalité du pot. |
A l'époque, nous jouions avec des billes en terre cuite.
Les "calots" (billes plus grosses) valaient chacun un certain nombre de billes. |
2) Circuit : la façon de jouer est sensiblement la même qu'avec les pions ; seul le parcours est un peu long et un peu plus creusé, mais les billes ont souvent la volonté de sortir du parcours, et la punition est la même. Le vainqueur, bien sûr, est le premier arrivé à la fin du circuit. NOTA :
Il y a un très grand nombre de jeux possibles avec des billes (il y a du reste des championnats internationaux) ; aussi je vous renvoie vers Internet pour en savoir plus, en cliquant ICI. |
Les osselets
Nous avions différentes variantes de jeu, ramasser par 1, 2, 3 etc, les ranger, les garder, utiliser main droite puis main gauche, etc. Comme pour les billes, je vous invite à "consulter" (non, pas le psy !) Internet par ICI. (Bien entendu, ce jeu lui également, pouvait se pratiquer à l'intérieur). |
Ci-dessus, une difficulté
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Et puis il y avait tant de jeux qui n'ont rien à voir avec un quelconque chiffre ou nombre : pour ceux que je viens de vous décrire, il y avait toujours une notion chiffrée à un moment donné (nombre de points, de coups, de billes, de buts marqués etc.)
Nos autres jeux de l'époque pouvaient être :
Nos autres jeux de l'époque pouvaient être :
Et tant d'autres jeux encore mais ....." je vous parle d'un temps que les moins de .... ans..." chanterait Charles AZNAVOUR.
Je garderai donc pour moi les moments passés à construire une cabane ou à jouer à cache-cache, à s'activer dans une partie de gendarmes et voleurs ou simplement à la balle aux prisonniers, à jeter une pièce pour qu'elle s'arrête le plus près d'un mur, en passant par la corde à sauter, ou l'envoi de boomerang, à frapper un mur avec une balle en la gardant le plus longtemps possible, aux cow-boys et aux indiens... : c'est promis, je n'en parlerai pas.
Je garderai donc pour moi les moments passés à construire une cabane ou à jouer à cache-cache, à s'activer dans une partie de gendarmes et voleurs ou simplement à la balle aux prisonniers, à jeter une pièce pour qu'elle s'arrête le plus près d'un mur, en passant par la corde à sauter, ou l'envoi de boomerang, à frapper un mur avec une balle en la gardant le plus longtemps possible, aux cow-boys et aux indiens... : c'est promis, je n'en parlerai pas.